“Altaripa ecclesia”
Hauterive, au XIVème siècle est située sur un terrain plat de la rive gauche de l’Allier. La commune a toujours connu un solde migratoire positif. En effet, la main d’oeuvre utile au développement du thermalisme à Vichy et aux alentours a permis une augmentation régulière de la population depuis 1926. Hauterive a profité du développement du thermalisme sur son territoire.
La vallée de l’Allier est fréquentée par les hommes depuis la Préhistoire ; Hauterive en a été un foyer important.
Vers 1060, Fontsalive, un prieuré clunisien est fondé par Saint-Robert, abbé de la Chaise-Dieu. Il dépend du diocèse de Clermont-Ferrand et de la province ecclésiastique de Bourges. Nous avons peu de renseignements sur ce prieuré bénédictin placé sous le vocable de Sainte-Radegonde (épouse de Clovis). Les prieurs ne résidaient pas sur place. Ils étaient, la plupart du temps, chanoines de Cusset ou curés de Vichy. Fin XVIIème siècle, la chapelle, “en mauvais état”, n’était plus utilisée, mais le prieuré fonctionna jusqu’à la Révolution. Aujourd’hui, on ne retrouve qu’un colombier carré et une croix de pierre.
A la fin du XIIème siècle, une église romane est édifiée, sous le vocable de Saint-Pierre.
L’église Saint-Louis actuelle est financée, en partie, par Napoléon III qui donne une subvention de 18.000 Francs en 1862. L’autel daté de 1868 est un don de Madame Ménat.
Au moyen Age, des espaces sont peu à peu défrichés et mis en culture : “Les Caires”, “Les Favards”, “Bois Vignaud”, “Bois Chottin” où des communautés familiales s’installent.
A partir du XVème siècle, c’est au tour des seigneurs de venir habiter sur leurs terres :
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- Champ Guérin
- Les Husseaux où l’on retrouve un certain François d’Escars, époux d’Ysabeau de Bourbon qui acheta “Seigneurie et chevance des Usseaux située en la paroisse de Hauterive et Saint Sylvestre” à noble Balthazar de Sénéret, seigneur de Chaussin. Au début du XVIIIème siècle, vers 1711, apparaît la famille de Bouliers du Chariol venant du Château de Rilhat, paroisse de Cognat : François de Bouliers du Chariol est écuyer et seigneur de Rilhat, commandant d’un bataillon au régiment du Vexin. Il décède à Hauterive en 1716. De son union avec Marie-Louise de Sonanille d’Albon, il a sept enfants, six filles et un fils, Jean-Gaston, né à Hauterive en 1713. La dernière de ses filles, Marie-Gabrielle nait après son décès en 1716.
- Grand-Domaine, le 16 janvier 1823 un acte de vente est enregistré, Mme Bonne-Désirée de Choiseul, veuve de M. Antoine Charles Eugène de Grollier, cède sa propriété de Grand-Domaine à James Guyot Bargheon demeurant à Clermont-Ferrand, dans le but de procéder à des forages.
Envie d’en savoir plus ?
Pascal CHAMBRIARD – “Aux Sources de Vichy – Naissance et Développement d’un bssin thermal (XIXè – XXè siècles)” – Editions Bleu Autour
Jacques CORROCHER – “Pages de l’histoire d’Hauterive” – 2010 – Imprimeur Copie express
Marilyne MORGAND – “De Alta Ripa à Hauterive” – 2020 – Imprimeur Commercialement
Hauterive se transforme…
Hauterive a souhaité dès 2005, revoir sa stratégie globale en matière d’aménagement, de stationnement, d’activités, d’architecture, d’embellissement du Bourg et des espaces publics.
Le Conseil Municipal a choisi de retenir pour 2007, l’aménagement de l’entrée sud de la commune, la mise en valeur de la Source Saint-Ange, dont le kiosque a été réhabilité avec la création d’un espace arboré, agrémenté de mobilier urbain et d’éclairage du site.
A partir de 2008, des travaux d’embelissement des deux place de la mairie et de la rue qui les relie ont été réalisés, ainsi que les travaux du carrefour du Bourg, des abords de l’église et le déplacement du Monument aux Morts.