Cimetière : travaux d’envergure

Gestion des tombes et entretien du cimetière, deux sujets sensibles pour la population.

Entre interdiction d’utiliser des produits phytosanitaires pour l’entretien des espaces verts et la pousse des plantes adventices (plantes qui poussent spontanément et dont la présence est plus ou moins nocive), une opération citoyenneté de nettoyage du cimetière a été organisée avec des élus et une dizaine de bénévoles, pour venir à bout de ces herbes folles, courant juin.

Aujourd’hui nous ne disposons plus que de moyens mécaniques pour désherber les différents espaces publics (massifs, trottoirs, voirie, abords des bâtiments publics. Il est donc difficile de mettre des moyens humains.

Ce désherbage intensif a été suivi par une campagne de mise en place de nouvelles “caves urnes”.

 

Le “relevage de tombes” est un sujet sensible et traumatisant. En 2002, une procédure de reprise de tombes en état d’abandon ou dont les concessions arrivaient à échéance, avait été décidée par le Conseil Municipal. Quelques tombes avaient été reprises et un ossuaire communal a été mis en place.

Le « relevage de tombes », sujet traumatisant pour certaines personnes très attachées à l’intégrité des corps enterrés dans des sépultures familiales, est cependant une nécessité quand les tombes sont en état manifeste d’abandon et ne peut se faire qu’en suivant un processus long et très encadré par la loi.

Au terme d’une procédure démarrée en 2002 et qui s’est terminée en juillet 2006 soit 4 ans plus tard,  la commune, a repris, dans l’ancien cimetière,  plus d’une centaine de concessions perpétuelles (aujourd’hui la commune n’accorde plus ce type de concessions sans limite dans le temps comme c’était la coutume autrefois, elle n’attribue plus que des concessions pour des durées allant de 15 ans à 50 ans) et a décidé de la création d’un ossuaire communal dans une des sépultures après sa remise en état .

Cette opération administrative réalisée, le « relevage des tombes » est une étape incontournable pour que la collectivité puisse réattribuer les emplacements ainsi libérés ou les transformer en espaces publics (par exemple pour agrandir des allées ou pour créer des espaces verts) et elle consiste à faire intervenir une entreprise agréée pour retirer les restes des défunts inhumés et les entreposer dans l’ossuaire communal avec l’obligation de tenir un registre déposé en mairie de tous les renseignements collectés sur l’identité des personnes ainsi transférées.

Sur les 112 tombes concernées, 59 ont été ainsi relevées en 2009 par les « Pompes Funèbres Générales », entreprise retenue, à l’époque, par le Conseil Municipal pour faire ce travail et 39 vont l’être, dans le courant du mois de septembre 2024, par la société « ELABOR » qui est chargée, également, d’aider  à gérer le cimetière conformément à la loi.

Les 13 tombes restantes ne sont, pour l’instant, pas accessibles par des engins de creusage mais pourront l’être dans les années futures car, dès 2025, la commune va entreprendre une nouvelle procédure pour reprendre d’autres sépultures « abandonnées ».

La campagne de relevage 2024 sera réalisée entre juillet et septembre.

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